Ah ben voila un topic consacré à un jeu qui en vaux la peine ! ^^
Bon, si je suis tout à fait daccord pour dire que Silent Hill 2 est un jeu sublime, je n'irais cela dit pas jusqu'à dire que c'est le meilleur jeu jamais réalisé, il souffre tout de même de certaines lacunes...
Au niveau des lacunes je parlerais du gameplay, qui est tout de même très mous... personellement ça ne m'a aucunement géné, tout simplement parce que j'étais concentré sur tout à fait autre chose en jouant ! (
) et je parlerais surtout de LA lacune du jeu selon moi : le flagrant manque de rhythme... si je ne le ressent aucunement durant les passages "en donjon" (entendez par là en dehors des rues de la ville) si ce n'est dans la prison, trop au prises avec mes propres peurs, c'est en ville (et aussi durant le passage de la prison) que je me suis pris le manque de rythme en pleine figure...
Enfin les défauts mis à part, j'en viendrais maintenant aux qualités du soft, qualités qui font de ce jeu une perle et une expérience unique.
Tout dabord, LE point fort du jeu, le seul argument qu'il ai pour lui selon moi dailleur hormis son scénario, le seul argument qui justifie qu'on se donne la peine d'avancer dans les rues de Silent Hill sans se lasser, sans s'épuiser... je parles bien sûr de l'ambiance ! Et tout particulièrement l'ambiance sonore (Akira Yamaoka you're the man !), car de mon point de vue, si la sauce Silent Hill prends aussi bien, c'est avant tout grace à son fond sonore, pas toujours si effacé que ça dailleur. Une musique sacadée, dénuée de toute logique, une musique qui ne ressemble peut-être pas tant que ça à de la musique dans le fond...
L'ambiance Silent Hill c'est une recette dont tous les ingrédients sont indissociables : le fond musical, l'environnement graphique, le design si troublant des ennemis.
Enlevez ne serais ce qu'un élément de la recette et la sauce à soudainement du mal à prendre, mais enlevez l'ingrédient principal, le fond sonore, et la sauce ne prends tout simplement plus, vous pouvez ranger votre jeu dans votre armoire à daubes, juste à côté de "The fifth element" !
Outre l'ambiance, Silent Hill a d'autre argument pour lui, et tant qu'il est question de musique, je parlerais donc de la musique "le reste" de la musique...
Car la musique dans Silent Hill, ce n'est pas juste de la musique d'ambiance placée sournoisement de si de là pour terroriser le joueur, Akira Yamaoka a d'autres arguments pour jouer avec les émotions du joueur, et il le prouve bien facilement avec des chefs d'oeuvres (question de goûts hein^^) tels que "Promise" ou "theme of Laura", de véritable petits bijoux, confirmation aux plus incrédules des talents du compositeur qaui sais taper et ce bien fort dans tous les genres (y compris un genre plus décalé, plus "technoid", comme il nous le prouve au travers de ses compositions pour Beatmania IIDX)
Ensuite la force de Silent Hill c'est aussi son scénario, certes abstrait, certes irréel, complètement différent du scénario d'un Resident Evil, et surtout pas du tout centré pareil.
Si le scénario d'un Silent Hill à tendance à rester trouble, si on n'aura probablement jamais d'explication concrète sur des faits qui n'en on de toute manière pas, c'est parce que les scénaristes de Silent Hill on choisi de se concentrer sur auetre chose, ils on décidé de se concentrer sur leurs personnages, nottement sur l'aspect psychologique de ces derniers.
Ainsi, en suivant le scénario, ce n'est pas l'histoire de la ville qui nous est contée, ni même l'histoire de ces créatures cauchemardesques mais bel et bien l'histoire de notre héro, en l'occurance ici James, une histoire qui semble peu en accord avec ce qui se passe autour de lui... et pourtant, les deux éléments se trouvent être en réalité indissociables, et en creusant un petit peu on se rend compte que l'histoire de lami James, ses malheurs, ses tourments, nous lèves un petit peu (beaucoup ?) du voile qui recouvre Silent Hill...
Au fait, graphiquement parlant, le jeu est de très bonne facture selon moi.
Enfin bref, un avi de fan quoi, j'espère ne pas vous avoir trop ennuyé, de toute manière je met quiconque au défi de loire un tel pavé !