J'ai reçu un appel de Sony Pictures Entertainment fin 2008. Je crois qu'à cette époque, la réalisation du film "live" ("Resident Evil : Retribution") était en pleine discussion. En prenant en compte la sortie de ce film et du jeu "Resident Evil 6", nous nous sommes réunis autour d'un hot pot avec Kobayashi-san de Capcom pour discuter de la possible réalisation d'un film en images de synthèse.

Je n'ai pas vraiment ressenti de pression. Il y a tellement de choses que je voulais faire. Puisque l'on pouvait travailler sur la suite, j'ai tenu à inclure des choses que je n'avais pas pu mettre dans le film précédent. Je voulais qu'il y ait plus de personnages, de créatures et de situations dramatiques. Alors peut-être que je me suis un peu trop éparpillé dans le scénario. Plutôt que de me mettre la pression pour faire un bon film, je voulais avant tout enrichir l'histoire.

Depuis mon enfance, je collectionne des répliques d'arme, mais je n'avais pas de jeux vidéo à la maison. Toutefois, j'adorais jouer dans des salles d'arcade. Ce n'est qu'une fois adulte, à l'époque de la sortie du film "Gamera 2", que j'ai entendu parler d'un jeu appelé "Resident Evil". Quand on m'a dit que je pourrais y tuer des tas de zombies, j'ai su que ce jeu était pour moi.
Quelques années plus tard, j'ai eu l'occasion de participer au développement d'un jeu de Capcom, "Dino Crisis 3". C'est ainsi que j'ai commencé à travailler avec Capcom. C'est peut-être parce que je leur ai avoué que j'aimais jouer à "Resident Evil" que l'on m'a donné l'opportunité de réaliser le film d'animation. D'ailleurs, les cinématiques de "Dino Crisis 3" ont été réalisées par Digital Frontier.