L’équipe de
Biohazard France a eu l’honneur d’être conviée à l’avant-première mondiale occidentale de
Resident Evil Vendetta, vendredi 2 juin 2017 au
Grand Rex à Paris. C’est toujours un évènement pour les fans quand un titre
Resident Evil émerge sur la scène, que ce soit en jeu vidéo ou en film CG (pour les films
live, on verra plus tard
)
Donc, et puisque je vous sens impatients de savoir mon verdict sur cette bobine, suivez le guide !
Tout d’abord, sachez que le film est divisé en deux grandes parties, la première qui plante le décor et explique les origines de ce nouveau Virus A pour "Animalité".
Le film démarre par une intervention du
BSAA amenée par
Chris Redfield dans la région de Queretaro au Mexique. La cible est
Glenn Arias, qui a repris
Neo Umbrella et
Tricell et qui est recherché pour trafic d’armes biologiques. Cet Arias est un marchand de la mort, en somme.
Au point de rendez-vous, les hommes du
BSAA tombent sur un étrange manoir (pas courant au Mexique
) qui semble abandonné mais qui se révèle, vous vous en doutez, n’être qu’un traquenard diabolique.
L’histoire de
Resident Evil Vendetta (vengeance en italien) est celle de la revanche de
Glenn Arias envers le gouvernement américain. Dans le film, vous en saurez plus sur son absolue nécessité de vengeance, qui depuis un certain évènement, est plus forte que tout. Il s’embarque alors dans un processus de guerre à base d’A.B.O. (arme bio-organiques ou B.O.W. en anglais).
Parallèlement à ça,
Rebecca Chambers, ancien médecin-infirmière au sein de l’unité d’élite S.T.A.R.S. est passée au statut de professeur et réussit à mettre au point un prototype de vaccin contre ce nouveau virus dormant, qui se réveille à base d’un élément déclencheur. Ce virus sème la panique dans plusieurs états d’Amérique. Le personnage de
Rebecca est conforme à son statut dans les jeux : frêle mais extrêmement courageux. Ça lui vaudra d’ailleurs d’être enlevée par les barbouzes d'
Arias, mais
Chris et
Leon ne l’entendront pas de cette oreille, vous pensez bien !
La rencontre avec
Leon S. Kennedy, étrangement largué, paumé, désabusé même (vous découvrirez pourquoi dans le film) se fait au sein des montagnes rocheuses du Colorado. Chris et Rebecca le questionnent sur ses souvenirs de la secte "Los illuminados" (
Resident Evil 4) et de leurs armes biologiques.
La seconde partie du film est très orientée full-action délire badass, too much parfois. On est dans le n’importe quoi mais c’est ça qui est tellement bon !
Les scènes d’action s’enchaînent dès l’attaque de New York à vitesse grand V (comme Vendetta), et si le côté action capillotracté des jeux comme
Resident Evil 5 ou
Resident Evil 6 a souvent été critiqué, ici c’est une pure merveille que de se laisser éblouir par tant de WTF si bien amenés.
Leon en selle sur sa moto
Ducati et Chris dans son
Hummer, de quoi faire retourner à la niche le plus nécrosé des cerbères. Et s’il n’y avait que ça ! Non, ils ont cet espèce d’
Ustanak aussi sur le dos !
Un
Resident Evil ne serait pas un
Resident Evil sans l’apparition de son
Tyrant de service, plutôt même un type de
Super Tyrant ici, reconnaissable à son coeur géant, véritable "weak point" avec des qualités accrocheuses d’un
Spiderman qu'on le leur connaissait pas jusqu'à présent !
De qui s’agit-il ? En réfléchissant un peu vous devriez trouver la réponse !
Ce côté effréné dans l'action ne doit pas nous faire oublier quelques scènes absurdes dues aux combats typiquement japonais dans lesquelles des tatanes, que dis-je, des frappes tellement énormes que celui qui les reçoit devrait normalement finir en poudre d’os, passent comme de simples coups à encaisser sans plus ! J’ai toujours un peu de mal avec ça en dehors d’un
Dragon Ball ^^
Je ne vous dévoilerai pas la fin, mais sachez toutefois qu’elle est assez surprenante, voire inédite dans un
Resident Evil ! Et qu’une suite se profile à l’horizon !
Pour résumer,
Resident Evil Vendetta est bourré de vrais clins d’œil aux jeux vidéo.
Une vraie intensité ressort dans les combats rapprochés et au corps à corps.
Les situations humoristiques entre protagonistes sont souvent hilarantes, parfois surnaturelles.
L’histoire de
Vendetta n’est pas très recherchée, aussi nous n’avons eu aucune difficulté à élaborer le fil de ce scénario plutôt "love story".
Mais c’est techniquement que
Resident Evil Vendetta fait la différence, c’est tout simplement le plus spectaculaire des trois films CG sortis à ce jour ! Dommage d’ailleurs qu’il ne bénéficiera pas de version en 3D.
Un soin particulier a été apporté à la motion capture, tant sur le rendu des personnages, même si
Chris est en deçà des autres, que sur le côté spectaculaire des scènes d’action.
Les voix anglaises choisies passent relativement bien pour chaque personnage et les sous-titres français proposés étaient plutôt de bonne qualité, mis à part pour les noms d’oiseaux… J’ai toujours un peu de mal avec la censure.
Le film bénéficie aussi d’un rendu coloré explosif qui claque à chaque instant, sans oublier un aspect gore distillé avec soin et qui fait mouche.
Bref, le travail réalisé par Takashi Shimizu, Hiroyasu Shinohara, Takanori Tsujimoto et toutes leurs équipes fait de
Resident Evil Vendetta un véritable film qui rend honneur à la célèbre franchise de Capcom, bien dans l’esprit du jeu vidéo, le plus important à mes yeux.
Pour être complet sur le sujet, sachez que la sortie en EST et VOD est prévue pour le 26 juin 2017. Il faudra attendre le 6 septembre 2017 pour voir arriver le Blu-Ray et le DVD de
Resident Evil Vendetta chez votre droguiste Umbrella préféré.
Un dernier petit mot sur l’organisation de cette avant-première où les fans qui se sont déplacés n’ont malheureusement eu droit qu’à la projection du film. Aucun goodies (T-shirt, affiche, carte postale) n’ont été distribués. C’est toujours un petit déchirement pour ceux qui ont fait l'effort du déplacement. À vous les studios.
NOTE : 4/5
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Site officiel : Resident Evil Vendetta